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jeudi 28 mars 2013

"Le projet Abraxa" de Frédéric Delmeulle




"Un voyage initiatique 
où passé et futur se percutent."
Embarquez dès le 3 avril 2013


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Informations de publication :

  • ISBN : 978-2-0812-7186-9
  • Collection : Grand format (10-16 ans)
  • Age conseillé : à partir de 11 ans
  • Format : 13,5 x 21 cm • 280 pages
  • Prix : 15 euros
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Résumé au dos de l'ouvrage :

 "REMONTEZ LE TEMPS
DANS LA PLUS FANTASTIQUE DES MACHINES

Emma et ses amis sont révoltés par toutes les inégalités du monde dans lequel ils vivent.
Persuadés qu'en modifiant un événement du passé ils pourront réécrire l'histoire, ils subtilisent un sous-marin qui a le pouvoir de remonter le temps. Ensemble, ils se lancent dans la plus extraordinaire et la plus dangereuse des aventures.

LE PROJET ABRAXA
EST EN MARCHE..."

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L'auteur :

Frédéric Delmeulle

Frédéric Delmeulle est professeur d'histoire-géographie en Basse-Normandie. Auteur d'une thèse de doctorat consacrée au cinéma documentaire, il a également participé à plusieurs livres concernant l'histoire du cinéma.

"Le projet Abraxa" n'est pas son premier roman de Science-fiction publié. L'auteur compte déjà à son actif trois autres romans : "Nec Deleatur", "Les manuscrits de Kinnereth" et "La parallèle Vertov" (qui est une nouvelle version de "Nec Deleatur").

Ses romans fantastiques sont fortement influencés par Jules Verne, en particulier par le roman "Vingt mille lieux sous les mers".

"Le projet Abraxa" s'adresse à un public jeune (à partir de 11 ans) mais il reprend des éléments des autres romans. Par exemple : le voyage dans le temps à bord d'un sous-marin, le Vertov. 

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L'illustrateur :

Aurélien Police
"Né en 1978, Aurélien Police est illustrateur indépendant et exerce dans divers domaines comme la réalisation de pochettes de disques, d’illustration d’articles de presse ou de couvertures de romans pour des éditeurs et des groupes internationaux ou encore l’illustration jeunesse. Il s’intéresse également au cinéma et étend son champ d’action à la direction artistique de courts métrages ou de films d’animation. Il se sert de l’outil informatique comme d’un creuset pour y mêler toutes sortes de matières premières, brouillant les frontières entre différents média pour donner à ses images un rendu graphique qui lui est propre. Flirtant avec de nombreuses thématiques souvent associées au fantastique, au polar ou au merveilleux, il décline au travers de ses illustrations une vision toute personnelle de ces genres."

* Site officiel : http://phrenologik.free.fr/
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Sur le blog :

* Chronique de "Le projet Abraxa"
* Interview de Frédéric Delmeulle (A venir) 
* Interview de Aurélien Police (A venir)


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Mise en vente le 3 avril 2013



mardi 26 mars 2013

Interview-chat de Nathy


Il était une fois sur le forum l'Alchimie des mots...

Avant la fermeture de l'Alchimie des mots, j'ai tenu à sauver tous les compte-rendus des interviews-chat que nous avions animées, Sélène et moi, afin de ne pas voir ces merveilleux moments d'échange disparaître en fumée.

C'est avec beaucoup d'émotion que je les partage avec vous sur ce blog.
En espérant que vous prendrez  autant de plaisir à les découvrir (ou les revivre) que nous avons eu à accueillir tous ces auteurs bien sympathiques.

** Avertissement : ces interviews ont été faites lors d'un chat, ce qui peut expliquer que des fautes de frappe ou d'orthographe puissent être présentes et que certaines phrases puissent s'avérer un peu maladroites. Nous avions préféré conserver le texte en l'état pour ne pas perdre une miette de la spontanéité de ces échanges en direct. ;-)

Voici donc en exclusivité la retranscription intégrale 
de l'interview-chat de :
   

*** Retrouvez ma chronique concernant "Anamorphose" de Nathy, paru aux éditions Rebelle, par ici : http://les-chroniques-de-lana.blogspot.fr/2012/04/mon-avis-sur-anamorphose-invictus.html


11 mai 2012, 21h00 : Début de la séance.
 

Selene : 
Bienvenue à tous sur le forum l'Alchimie des mots pour cette interview-chat. Je souhaite tout d'abord rappeler rapidement le déroulement de la séance aux membres du forum présents ce soir. J'ouvre la session en posant les deux premières questions. Une fois que notre invité aura répondu, je donnerai la parole à chacun de vous dans l'ordre d'inscription. Je vous demanderais de ne pas intervenir tant que je ne vous aurais pas accordé la parole afin de ne pas perturber le bon déroulement de l'interview.. Une seule question par personne et par tour. Évidemment je ferai autant de tours de table que nécessaire et ainsi jusqu'à la fin de la séance.
Ce soir, nous avons le plaisir d'acceuillir Nathy. Bonsoir Nathy.

Nathy  : 
Bonsoir

Selene  : 
Merci d'avoir accepté notre invitation.

Nathy : 
C'est moi qui vous remercie

Selene : 
Nathy, pourrais-tu te présenter brièvement et nous dire ce qui t'a séduite dans notre projet d'interview chat pour accepter d'y participer ?

Nathy : 
 
Je suis donc auteur chez Rebelle Editions où mon premier roman, Anamorphose, a été publié en janvier 2012.
Ce qui m'a plu ? Le fait de pouvoir discuter en direct plutôt que de remplir un questionnaire.

Selene : 
Je viens de lire ton roman et je dois dire que je suis encore sous le choc !

Nathy : 
Ah bon tant que ça ?

Selene : 
J'ai adoré ressentir tout ce que tu fais passer dans tes mots.

Nathy : 
Merci.

Selene : 
J'ai souvent été surprise par la justesse avec laquelle tu retranscris ce panel d'émotions que l'on rencontre au fil des pages.

Nathy : 
Je crois que c'est ce qui m'a plu d'écrire dans Anamorphose, faire passer des sentiments, des émotions au travers de l'histoire.

Selene : 
Ma question : comment arrives-tu à décrire ces scènes de violence ?? Elles paraissent si réelles que j'ai plusieurs fois eu l'impression de les avoir vécues. Aucun détail n'est flou, ni superflu comme on peut le lire dans d'autres livres.

Nathy : 
Comment j'y parviens ?
Et bien j'essaie de me mettre à la place des personnages, et je me pose la question : qu'est ce qu'on peut penser, ressentir dans de pareils moments … J'ai aussi eu de bons conseils, une amie a accepté de me parler de ce qui lui était arrivé, comment elle avait ressenti ça après... Et j'ai passé des heures à retravailler ces fameuses scènes, ajouter une phrase, en enlever. A faire lire à mon compagnon mes bêta-lectrices...
Je me suis aussi basée sur certains films où j'ai pu voir ce genre de scène pour en faire une description mais je ne voulais pas trop en faire non plus.

Selene : 
Et bien j'avoue que je ne m'étais pas imaginé que cela puisse être le fruit de tant de travail, c'est vraiment réussi.

Nathy : 
Merci et puis je crois que dans ces moments-là les "acteurs" ne font pas de grands discours, ils se focalisent sur l'instant rien de plus donc inutile d'en ajouter des tonnes.
Voilà

Selene : 
Si tu n'as rien à ajouter, je vais maintenant donner la parole aux membres du forum. Sophie étant absente ce soir, je vais donner la parole à Lana.

Lana : 
Voici donc ma première question pour toi, Nathy : peux-tu nous dire d'où t'est venue l'inspiration pour l'écriture de « Anamorphose » ?

Nathy : 
J'avais une image en tête et puis je voulais arriver à celle-ci. Elle s'est transformée au cours de l'écriture.
J'ai écrit Anamorphose fin 2009 début 2010, ça fait donc déjà un moment. Je voulais la confrontation de deux univers, la confrontation de deux êtres. Mais des adultes. Je ne me sentirais pas à l'aise avec une histoire d'ados.
Il y avait aussi tout cet aspect métamorphose qui m'intéressait, le passage de l'humain au vampire, comment la personne le vivait ... mais comme je suis un peu tordue, je ne voulais pas une histoire trop simple. C'est comme ça que j'ai créé le personnage de Dante.
Pour Camille, il était évident pour moi qu'une femme légère n'aurait jamais attiré Dante, il lui fallait son pendant féminin.
Voilà

Lana : 
Dante est vraiment mon personnage préféré, il est effectivement le reflet de la complexité dont tu parles. Merci pour ta réponse.

Nathy : 
J'aime les personnages complexes.

Selene : 

Tiffange, c'est à toi ;-)

Tiffange : 
Bonsoir Nathy ! De nos jours, les histoires de vampires font partie de celles qui fonctionnent le mieux dans le domaine de la littérature fantastique. Je dois avouer que ce ne sont pas des créatures qui m'attirent particulièrement. Mais toi, peux-tu me dire ce qui te plaît chez eux? Et pourquoi, selon toi, ils ont autant de succès?

Nathy : 
Bonsoir Tiffange.
Vaste question. Déjà le projet d'écrire une histoire de vampires remonte à plus de 10 ans et avec elle l'envie d'écrire à nouveau. Ce qui m'attire chez le vampire c'est ce mythe que l'on retrouve partout sur notre planète, à toutes les époques et dans toutes les cultures. Je me suis donc demandée à un moment ce qui aurait pu donner vie à ce mythe mais en me basant sur une hypothèse celle de la véracité de leur existence. C'était un peu farfelu mais j'ai donc bâti mon idée à partir de ça.
Mais en règle générale j'ai toujours été attirée par les mythes, les créatures mythologiques... pas forcément que les vampires et c'est même un goût relativement récent... environ une quinzaine d'années. J'ai commencé à m'intéresser aux vampires après avoir lu Lestat. car avant, et bien, les vampires n'étaient vraiment pas ma tasse de thé.
Ce qui me plaisait c'était aussi ce rapport à l'immortalité, aux différents pouvoirs. Le fait de passer les époques, d'être en quelque sorte la mémoire de l'humanité.
Ce qui en fait leur succès ? Actuel ? Sans doute le côté mystérieux, l'interdit, parce qu'entre la bit-lit d'aujourd'hui et les écrits du XIXème ou même Anne Rice il n'y a pas grand chose à voir.
Je crois que c'est l'aspect fantasme qui est soulevé car au final dans beaucoup de ces romans on y retrouve une grosse dose de sexe, mais aussi tout le coté sur-homme que sans doute beaucoup aimerait posséder. L'amour éternel aussi.
Voilà

Tiffange : 
Je te remercie pour tes réponses !

Selene : 
Laetitia ne sera pas là non plus ce soir, je vais donc poser une question en son nom, qu'elle vient de m'envoyer par sms

Nathy : 
ok

Selene : 
Nathy, pourquoi utilises-tu le pseudo Lunatik ??

Nathy : 
Lunathyque ?

Selene : 
Ohhhhhhhh pardon, je recopie bêtement...

Nathy : C'est lié au graphisme. Je signe mes créations graphiques de Nathy depuis des années et à un moment donné je faisais beaucoup d'images nocturnes avec une lune en fond. Je refaisais mon site et un ami m'a proposé de l'appeler Lunathyque. Donc mon site pro en tant qu'illustratrice c'est Lunathyque mais mon nom d'artiste c'est Nathy tout simplement que ce soit écriture ou dessin.
Voilà

Selene : 
Merci !! Je vais maintenant me permettre de poser une question de la part de Sophie : « Il me semble que tu écris sur les vampires. Que penses-tu de la mode (étouffante, pour moi) des vampires à la Twilight (qui tue le mythe de Dracula) ? Est-il difficile de sortir du nouveau cliché vampire = beau gosse/histoire d'amour culcul la praloche/paillettes et brushing (quoiiii?) ? »

Nathy : 
Pas grand chose. J'ai bien aimé Twilight, ça changeait. Maintenant, ce qui a été sympa pour une histoire avec ses qualités et ses défauts n'est pas forcément intéressant de se voir multiplier à l'infini. C'est de la littérature pour ado rien de plus à mon avis. Ce n'est pas un ado de 17 ou 18 ans même vampire qui me fera rêver. Dracula n'est qu'un mythe, une référence parmi tant d'autres, mais à mon avis il ne faut pas s'arrêter à ça non plus. Si on fait 100.000 « dracula-like » ça deviendra aussi gonflant que le même nombre de pseudo Twilight.
Je crois qu'on peut tout à fait en sortir... le côté attirant a été une invention de la littérature gothique du XVIIIe/ XIXe : c'est sans doute plus facile d'attirer ses victimes avec une belle gueule que si on ressemble à Quasimodo. Mais oui on peut sortir du coté minet... je ne trouve pas que les vampires de la confrérie de la dague noire par exemple soient des vampires tout mignons tout gentils.
Dans Anamorphose, on croise aussi bien des vampires séduisants et "gentils" que les pires des créatures. Lucrezia en est un exemple mais Dante n'est pas un ange, pas plus que Cathal par exemple.
Et puis personne n'est jamais tout mignon tout propre chaque personne a sa part d'obscurité, les vampires aussi, ça me semble logique.
Voilà

Selene : 
Merci Nathy. Ma question à présent
Ton histoire se situe à l'endroit où tu résides (enfin si je ne me trompe pas), comment s'est fait ce choix ?? En a t-il été de même pour Venise, ou cela n'a t-il rien à voir ??

Nathy : 
Non, je ne vis pas à Clermont-Ferrand mais à Montluçon soit à 100km.

Selene : 
Désolée, comme je disais, si je ne me trompe pas... Alors peux tu justement expliquer ce choix de situer ton histoire à cet endroit précis ?

Nathy : 
Et bien en fait je suis plus à l'aise à l'idée de décrire des lieux que je connais. Les rues que j'y décris je les connais pour avoir travaillé dans le quartier ou m'y mettre promenée.

Selene : 
Ah donc tu as déjà habité là bas ?

Nathy : 
Non travaillé seulement. Je faisais les aller retour quotidiennement et puis c'est une ville que j'aime beaucoup.
Et puis je n'avais pas envie d'avoir des héros aux US, je ne connais pas le pays ni les us et coutumes, donc c'était plus facile pour moi. Et puis je ne vois pas trop la nécessité de situer une histoire ailleurs que dans son pays, même si on y voit Venise. J'en ai un peu marre des auteurs français qui situent leurs histoires très souvent aux US.

Selene : 
On ressent cette connaissance du "terrain" dans tes descriptions, c'est sans doute ça qui m'a induite en erreur.

Nathy : 
Et oui.
Et il y a vraiment une rue où il y avait des prostituées. Je me suis servie d'anecdotes que l'on m'a racontées aussi.
Voilà

Selene : 
Merci beaucoup Nathy !!
Je vais donc redonner la parole à Lana.

Lana : 
Une question que j'aime beaucoup poser à nos invités-auteurs : pourrais-tu partager avec nous ta manière de procéder du moment où une idée germe dans ta tête au moment où tu mets le point final à un roman ?

Nathy : 
En général j'ai une idée qui me trotte dans la tête et que je laisse mûrir. Je la construis dans mon imagination, j'ai toujours fait ça. Je me racontais des histoires quand j'étais gamine et j'ai continué jusqu'au jour où j'ai écrit une nouvelle. Je ne fais pas de plan écrit par contre j'ai une idée assez précise de ce que je veux.
Donc à partir de là je me construis ma trame bref je cogite et quand je me lance ça vient tout seul, j'écris à la volée. Les idées viennent aussi au cours de l'écriture mais par exemple si un jour ou un soir une idée supplémentaire vient, je ne prends pas de notes, je la réfléchis et je la reprends quand j'ouvre à nouveau mon texte.
Parfois je me fais surprendre par mes personnages, un événement peut surgir à cause d'une image entrevue, un film, une musique...
Je fais aussi des recherches sur internet, dans les livres, je questionne les professionnels de la santé par exemple, ou un ancien militaire pour certains détails.
Pour la fin, Anamorphose a été un cas particulier. Au départ l'histoire devait être un drame. Je n'ai pas écrit l'histoire dans le but de la publier, j'écrivais pour une bande de copines et quand je leur ai posté cette fin tragique où Dante tue Camille (on la retrouve sous forme de rêve) mes lectrices ont hurlé. Alors pour leur faire plaisir j'en ai écrit une seconde moins dramatique et puis quand j'ai décidé de reprendre le manuscrit pour tenter l'édition j'ai repris un tiers de l'histoire que j'ai complètement réécrit et Anamorphose a eu une nouvelle fin. Plus longue, plus travaillée
Mais ce n'est pas forcément ma manière de procéder. J'écris au feeling si on peut dire...
Voilà

Selene : 
Tiffange, c'est à toi ;-)

Tiffange : 
Est-ce d'abord l'écriture qui a pris de la place dans ta vie? Ou les illustrations? Comment concilies-tu ces deux passions ?

Nathy : 
La question qui tue.
Non j'ai d'abord dessiné. En fait j'ai tenu un crayon à dessin avant de savoir écrire... j'ai dessiné, peint pendant des années et j'ai fait des études artistiques...
L'envie d'écrire était là, comme je disais auparavant, j'aimais me raconter des histoires. Et puis l'envie d'écrire arrivée à la trentaine s'est faite de plus en plus tenace. J'avais tenté d'écrire étant ado mais je n'étais pas très douée.
Je vis du graphisme donc c'est cela qui prend le plus de place dans ma vie mais l'écriture est un besoin. Rester sans écrire m'est difficile.
C'est très difficile de concilier deux passions d'autant plus quand on vit de l'une d'entre elles, car la vie d'artiste est difficile. Le graphisme est un dévoreur de temps. Pour écrire, il faut que j'arrive à trouver le temps nécessaire et j'avoue que parfois même si l'envie est là je choisis le graphisme par nécessité pécuniaire. C'est clair que je ne peux pas m'investir dans l'écriture comme parfois je pourrais en avoir envie. Je fais avec ou je grapille du temps par-ci par-là parfois sur mon temps de sommeil.
Voilà

Selene : 
A-t-on le temps de faire un dernier tour de table, Nathy ?

Nathy : 
Oui. Je suis une couche tard. Un peu vampire sur les bords. Lol

Selene : 
Très bien. Alors, à mon tour de poser une question que je pose souvent mais dont j'aime découvrir à chaque fois la réponse : as-tu des rituels, des habitudes ou des conditions particulières pour pouvoir écrire ?

Nathy : 
Oui oui... Je ne supporte pas le bruit à côté de moi donc j'ai besoin de m'isoler... et comme mon bureau contient l'ordi de mon copain et le mien ce n'est pas évident. Donc je mets le casque sur les oreilles, de la musique et ma tasse de thé que je vais remplir régulièrement. J'aime écrire le matin quand je suis toute seule ou le soir voire la nuit.
Je choisis souvent la musique en fonction de ce que j'écris et selon mes goûts bien sûr.

Selene : 
Ce serait abuser de te demander ce que tu peux écouter quand tu écris ???

Nathy : 
Non. J'écoute souvent du Thérion, Epica, Nightwish Amorphis, Crematory donc la plupart du temps du métal, death metal et symphonique, parfois de la dark electro et aussi du gothic
Voilà

Selene : 
Merci Nathy, j'avoue que je m'en doutais un peu... mais c'est vraiment sympa de partager !!

Nathy : 
Ah bon pourquoi donc ?

Selene : 
Je vais laisser Lana poser sa question et je répondrai ensuite. Lana, c'est donc à toi !!

Lana : 
Ton premier roman a été publié par les éditions Rebelle, une jeune maison d'édition prometteuse avec de nombreux titres sympathiques à son catalogue malgré son jeune âge.
Raconte-nous ton parcours vers l'édition. Te faire éditer pour la première fois a-t-il relevé du parcours du combattant ou appartiens-tu à cette catégorie d'auteurs pour qui tout s'est passé comme sur des roulettes ?

Nathy : 
Mon parcours est sans doute un peu particulier... Je ne songeais vraiment pas à publier et mes copines me harcelaient pour que je propose mes manuscrits, elles m'ont tellement cassé les pieds que j'ai cédé, j'ai pris le manuscrit le plus court (Anamorphose) en me disant pourquoi pas mais sans y croire.
A coté de ça je suis admin de Belisam'Art , je fais aussi des interviews d'auteurs, éditeurs, graphistes ...
je me suis dit que voir tout le parcours d'un manuscrit pouvait être intéressant, j'ai donc cherché des bêta lecteurs.. une vrai galère, j'ai fait une première série de corrections, c'est aussi à ce moment là que j'ai réécrit le dernier tiers de l'histoire et puis j'ai envoyé mon histoire à plusieurs maison d'édition dont l'ex-Editions Cauchemars J'ai une 1 réponse et demi... Une négative et la seconde où on ne m'a pas vraiment dit non, mais où on m' a gentiment suggéré de proposer Anamorphose à une autre maison, Amorosa... sans commentaires...
Et puis j'ai remisé Anamorphose et fait un trait sur l'édition.
En mai 2011 Astrid Lafleur que j'avais interviewée en tant qu'auteur et avec qui j'avais lié amitié (on habite la même ville) m'a annoncé qu'elle créait sa maison d'édition et c'est elle qui m'a demandé ce que je faisais de mes écrits... et quand je lui ai dit rien du tout elle a voulu que je lui confie Anamorphose. Et en août elle m'a proposé un contrat.
Donc je n'ai pas vraiment galéré..., mais c'est plutôt Rebelle qui est venue me chercher que l'inverse.
Voilà

Selene : 
Je me permets de répondre rapidement à Nathy
Quand je me suis penchée sur "ton cas" pour rédiger ta fiche auteur, j'ai découvert une première partie de ton univers : tes illustrations !! C'est un univers que je "côtoie" également et qui m'est familier. J'ai tout de suite eu l'impression que tu aimais également tout ce qui se rapprochait de loin ou de près à cet univers. En bref, cela m'aurait étonnée que tu n'écoutes pas de métal et de gothique.

Nathy : 
Oui en effet c'est souvent lié.

Selene : 
Je suis bien placée pour le savoir...
Tiffange, je te laisse la parole.

Tiffange : 
Je te remercie Sélène, mais je n'ai plus de question et je vais devoir m'en aller. Nathy, je te remercie pour ta disponibilité, je suis ravie d'en avoir appris plus sur toi. Merci au staff de l'alchimie pour ce moment très sympathique et bonne soirée à tous !

Selene : 
Bonne soirée Tiffange, merci à toi d'avoir participé.

Nathy : 
Merci à toi et bonne soirée Tiffange.

Selene : 
Je vais donc demander si un membre a encore une question pour Nathy.

Lana : 
Oui. Quels sont tes auteurs fétiches ?

Nathy : 

Je lis des auteurs très différents les uns des autres. Michel Robert pour la Dark Fantasy, Anne Rice Des auteurs du XIXe : Maupassant, De Nerval, ... Baudelaire, Jean Ray, Abraham Meritt, Sire Cédric.
Voilà

Lana : 
Sire Cédric et Baudelaire sont deux auteurs que j'aime aussi beaucoup. Merci.

Selene : 
Je plussoie...
Malheureusement, il est bien plus que l'heure de clôturer la séance et de libérer notre invitée.
Merci beaucoup Nathy de nous avoir permis de te connaître un peu mieux.

Lana : 
Merci à toi, Nathy, d'avoir autant joué le jeu.

Nathy : 
De rien c'était avec plaisir.
22h55, Fin de la séance

** Tous droits réservés au blog Les Chroniques de Lana ** 

 Ne pas utiliser sans autorisation. Merci. 

jeudi 21 mars 2013

Mon avis sur "L'ivresse du kangourou" de Kenneth Cook


221 pages
Editeur : Editions J'ai lu
Date de parution : novembre 2012
Origine : Australie
Traduction française : Mireille Vignol
ISBN : 978-2-290-04244-1
Prix : 6€





Voici mon avis concernant "L'ivresse du kangourou" de Kenneth Cook.


Voici le résumé figurant au dos de l'ouvrage :

«Que faire quand un kangourou prend accidentellement goût à la bière et se réveille furibard avec une grosse gueule de bois ?
Où fuir quand une autruche, à laquelle vous avez imprudemment volé son oeuf pour la science, vous poursuit pour vous étriper ?

Dans ces quatorze nouvelles mésaventures aussi hilarantes qu'absurdes, Kenneth Cook revient au meilleur de sa forme. C'est à se demander ce que les créatures du bush ont après lui !»


Mon avis concernant cet ouvrage : 

Un  auteur  que je ne connaissais pas et que j'ai eu la chance de découvrir en lisant ce recueil de nouvelles.

Pour ne pas tout dévoiler je m'abstiendrai de vous parler de chaque nouvelle en détails. Mais voici tout de même un avant-goût de ce que vous vivrez en lisant ce recueil :
 
- Vous embarquerez dans un avion en compagnie d'étranges passagers qui mettront la vie de toutes les personnes présentes sur ce vol en danger.
- Vous rencontrerez un sérieux problème avec votre LandCruiser.
- Vous vous trouverez confrontés à un kangourou rancunier et alcoolique.
- Vous lancerez la balle à un champion de cricket.
- Vous embarquerez sur un voilier.
- Vous camperez en plein bush désertique et mettrez une fois de plus votre vie en danger.
- Vous promènerez le chien d'une amie paraplégique sur une plage de surf.
- Vous vous retrouverez coincés dans une cabane avec un rat mangeur d'homme.
- Vous vous essayerez au rodéo.
- Vous découvrirez la légende de Bulabul, les taupes et les souris.
- Vous vous trouverez impliqués dans une histoire de restaurant tournant.
- Vous devrez apprendre à courir très vite pour échapper au bec meurtrier d'une autruche furieuse.
- Vous tenterez votre chance à des jeux d'argent.
- Et vous terminerez par une petite partie de bras de fer.
 
Kenneth Cook, puisqu'il est à la fois l'auteur de ce recueil et le héros de chacune des histoires, nous emporte dans des aventures hilarantes, toutes basées dans son pays d'origine : l'Australie. Dépaysement et fou-rires garantis !
 
Le principal avantage d'un recueil de nouvelles est de pouvoir lire l'ouvrage par petits morceaux sans perdre le fil de l'histoire. Mais voilà : "L'ivresse du kangourou" m'a tellement happée que je n'ai pas pu m'empêcher d'enchaîner la lecture des différentes histoires qui le composent en une seule journée. Pas moyen de faire une pause. J'avais trop envie de me replonger dans une nouvelle aventure... et de rire encore un coup !
 


En conclusion :  

Un recueil de nouvelles qui m'a beaucoup fait rire. J'en aurais bien aimé encore plus. Un ouvrage qui nous propose à la fois humour et dépaysement. Un très bon moment d'évasion qui fait un bien fou au moral. ;-)

Un grand merci aux éditions J'ai Lu pour ce moment de détente.

mercredi 20 mars 2013

Le Bouquinovore: Concours Gagnez 22/11/63 de Stephen King



Le Bouquinovore vous propose de gagner le dernier livre de Stephen King  22/11/63 version papier ou ebook au choix


A cela certaines conditions.

-         Vous pouvez participer jusqu’au  31 mars 2013
-         Il faudra un minimum de 150 participants si nous n’arrivons pas au 150 participants ce sera un livre de votre choix d’une valeur maximum de 7,50€
-         Laissez un commentaire sur leur blog
-         Remplir le formulaire de participation
-         Pour des raisons économique le concours est limité à la France, la Belgique et l'Espagne)


Tentez vite votre chance ! ;-)

lundi 18 mars 2013

"Angemort" de Sire Cédric (réédition)



Un roman délirant, mêlant fantasy, sexe et horreur.
La réédition d’une œuvre de jeunesse pleine de promesses...


Un mystérieux collectionneur amateur de cadavres.
Une jeune fille dotée d’un don de voyance très particulier.
Une âme d’ange cherchant à semer de dangereux poursuivants.
Des criminels n’hésitant pas à tout ravager sur leur passage pour
récupérer leur proie.
      
Une histoire macabre à souhait, des personnages hallucinés,
l’imagination débridée du jeune auteur Sire Cédric - il s’agit ici
de son premier roman (sorti en 2006, prix Merlin en 2007) -
intrigue, captive, surprend...

Angemort se lit comme un manga pour adultes. Tout est violent,
brut, extrême, certaines scènes font parfois penser à du cinéma
américain à la Tarantino.

Cette œuvre de jeunesse ne laissera pas indifférent le lecteur.

Âmes sensibles s’abstenir...Frissons et suspense garantis !




Lauréat du Prix Polar de Cognac et du Prix Cinécinéma Frisson pour
son roman De fièvre et de sang, Sire Cédric construit une œuvre
originale, mariant fantastique et intrigue policière avec un sens du
rythme et une écriture efficace. Il a également reçu en 2010 le Prix
Masterton pour L’Enfant des cimetières. En 2011, il a publié Le Jeu de
l’ombre. Le Premier Sang, paru l’année dernière est son dernier
thriller.

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Sur le blog :
 
* Interview-chat de Sire Cédric
* Chronique de son roman "Le Premier Sang"
* Chronique de son roman "Angemort" (A venir)


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Informations de publication :

  • ISBN : 9 782842 283766
  • Format : 15,4 x 24 cm • 320 pages
  • Prix : 19,90 euros
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Book trailer du roman :




    Mise en vente le 14 mars 2013







    lundi 11 mars 2013

    Interview-chat de Tiffany Schneuwly


    Il était une fois sur le forum l'Alchimie des mots...

    Avant la fermeture de l'Alchimie des mots, j'ai tenu à sauver tous les compte-rendus des interviews-chat que nous avions animées, Sélène et moi, afin de ne pas voir ces merveilleux moments d'échange disparaître en fumée.

    C'est avec beaucoup d'émotion que je les partage avec vous sur ce blog.
    En espérant que vous prendrez  autant de plaisir à les découvrir (ou les revivre) que nous avons eu à accueillir tous ces auteurs bien sympathiques.

    ** Avertissement : ces interviews ont été faites lors d'un tchat, ce qui peut expliquer que des fautes de frappe ou d'orthographe puissent être présentes et que certaines phrases puissent s'avérer un peu maladroites. Nous avions préféré conserver le texte en l'état pour ne pas perdre une miette de la spontanéité de ces échanges en direct. ;-)

    Voici donc en exclusivité la retranscription intégrale 
    de l'interview-chat de :
       

    *** Retrouvez ma chronique concernant "Le Requiem d'un soupir" de Tiffany Schneuwly, paru aux éditions Val Sombre, par ici : http://les-chroniques-de-lana.blogspot.fr/2012/02/mon-avis-sur-le-requiem-dun-soupir-de.html


    27 avril 2012, 21h00 : Début de la séance.

    Lana :
    Bienvenue à tous sur le forum l'Alchimie des mots pour cette interview-chat. Je souhaite tout d'abord rappeler rapidement le déroulement de la séance aux membres du forum présents ce soir.
    J'ouvre la session en posant les deux premières questions. Une fois que notre invité aura répondu, je donnerai la parole à chacun de vous dans l'ordre d'inscription.
    Je vous demanderais de ne pas intervenir tant que je ne vous aurais pas accordé la parole afin de ne pas perturber le bon déroulement de l'interview..
    Une seule question par personne et par tour. Évidemment je ferai autant de tours de table que nécessaire et ainsi jusqu'à la fin de la séance.
    Ce soir, nous avons le plaisir d'accueillir Tiffany Schneuwly. Bonsoir Tiffany.

    Tiffany Schneuwly :
    Bonsoir Lana! Et merci de m'accorder cette interview-chat! ;-)

    Lana :
    Merci à toi d'avoir accepté notre invitation. Tiffany, Pourrais-tu te présenter brièvement et nous dire ce qui t'a séduite dans ce projet d'interview-chat pour accepter d'y participer ?

    Tiffany Schneuwly :
    Bon, et bien, comme vous vous en doutez sûrement, je m'appelle Tiffany Schneuwly et je suis passionnée d'écriture. Passionnée, à tel point que je me suis dit un jour "et si j'essayais d'écrire une histoire?". L'histoire est née, et, à ma plus grande surprise, elle a été publiée. Depuis, c'est une drogue pour moi et j'espère n'être qu'au tout début d'un long parcours d'écrivain! En ce qui concerne l'interview-chat, je pense qu'en tant qu'auteure débutante, c'est une véritable chance de pouvoir discuter avec des amateurs de lecture et d'écriture, ne serait-ce que pour avoir un regard extérieur sur mon parcours, découvrir ce que je pourrais améliorer ou développer!

    Lana :
    N'oublie pas de me signaler que tu as terminé de répondre en écrivant "voilà". ;-)

    Tiffany Schneuwly :
    oh! toutes mes excuses! Voilà! ;-)

    Lana :
    Ton roman « Le Requiem d'un soupir » est un concentré d'émotions qui sonne avec une étonnante justesse d'un bout à l'autre de l'histoire. Comment as-tu fait pour réussir à exprimer aussi bien tous ces sentiments ?

    Tiffany Schneuwly :

    Je pense que le fait que cette histoire soit en partie auto-biographique m'a aidée à communiquer mes émotions et à les faire ressentir aux lecteurs. A bien des reprises, j'ai revécu certains passages de ma vie et j'étais tellement prise dans mon récit que j'en avais moi-même les larmes aux yeux. C'est parce que c'est une histoire vraie, je pense, qu'elle parvient à toucher ainsi les lecteurs! Voilà.

    Lana :
    Merci pour tes réponses, Tiffany. Je vais maintenant donner la parole aux membres du forum.
    Sélène, c'est à toi.

    Sélène :
    Merci et Bonsoir !
    Tu nous parlais de la première histoire que tu as fait naitre, et qui a été publiée. Tu es un toute jeune auteure et j'aimerai savoir ce qui s'est passé dans ta vie quand tu as su qu'elle serait publiée ? Qu'est ce que cela a changé dans ta vision des choses et de ta passion ?
    Ta passion pour l'écriture ? Pardon..

    Tiffany Schneuwly :
    ça a été un grand chamboulement, et beaucoup de choses qui m'arrivaient en même temps. Je venais tout juste de terminer mes études et je faisais mes premiers pas dans le monde du travail. Du coup, au début, j'étais tellement enthouisaste que je devais faire attention à ne pas oublier mon travail! C'est peut-être une des raisons qui a fait que, selon moi, cette histoire a été publiée trop vite. J'aurais du prendre plus de recul pour prendre les choses les unes après les autres. Après, au niveau de ma passion, ça a vraiment tout changé. Je ne connaissais la littérature que par les livres que je lisais et les quelques textes que je gribouillais. J'en ensuite découvert tout ce qui se cache derrière la publication d'un roman, depuis la signature du contrat à sa parution, et je me suis dit "wow!". J'avais l'impression d'avoir été propulsée dans un nouvel univers. J'ai alors commencé à réapprendre ma passion. Et, aujourd'hui, je suis encore en plein apprentissage! Voilà! ;-)

    Sélène :
    Merci Tiffany !!

    Lana :

    Sophie, c'est à toi.

    Sophie :
    Bonsoir Tiffany .

    Tiffany Schneuwly :
    Bonsoir Sophie! :-)

    Sophie :
    Une question peut-être inhabituelle... mais comment est le milieu de l'écriture en Suisse ? Nous connaissons les difficultés en France des librairies, des jeunes auteurs, et encore des maisons d'éditions naissantes... mais comment est la situation au pays du chocolat ? La difficulté de se faire publier, tout ça...

    Tiffany Schneuwly :
    Je dirais que, de manière générale, se faire publier n'est pas une chose évidente, où que l'on soit. Mais il faut savoir que la Suisse est un pays très fermé à tout ce qui touche au monde des arts. Il y a très peu de maisons d'édition, et les rares qui existent privilégient plutôt les ouvrages scientifiques, les doctorats, les documents historiques, etc... Sans compter qu'il y a encore la barrière des langues. En Suisse, nous avons 4 langues nationales. Donc, un auteur qui publie en français n'a pas une portée énorme sur son pays. Sans compter que nous n'avons pas le prix unique du livre, comme vous l'avez en France, ce qui fait que les livres coûtent relativement chers. Pour résumé, je dirais que, si la publication d'un livre n'est pas une chose évidente, quand on est suisse, on a presque meilleure temps d'aller voir ce qu'il se passe chez nos voisins les français! voilà!

    Lana :
    Phero, c'est à toi.

    Phero :
    Bonsoir Tiffany.

    Tiffany Schneuwly :
    Bonsoir Phéro!

    Phero :
    Et merci Lana, lol. Tiffany ma question est simple . Le requiem est un roman que je qualifierai d'àn plusieurs niveaux. Comment as-tu défini la frontière entre l'émotionnel et le fantastique?

    Tiffany Schneuwly :
    Le fantastique, dans le roman, est représenté par une petite fille qui a un rôle de conscience et qui n'et visible qu'aux yeux de l'héroïne. J'ai créé une frontière en ne faisant interragir cette part de fantastique qu'avec un seul personnage. Et je l'ai minimisée en la représentant par une fillette qui, à priori, n'a rien de fantastique. C'est juste une enfant. Cette conscience a été le soutien émotionnel de l'héroïne durant toute l'histoire. Mais alors qu'elle lui apparaissait sous forme d'enfant, elle avait souvent des réflexions plutôt adultes. Je pense que ce sont ces réactions un peu trop adultes pour une fillette qui nous font nous rappeler que, non, elle n'existe pas réellement. Mais c'est parce que c'est une enfant qu'elle parvient à nous faire ressentir tant de choses! voilà!

    Phero :
    merci Tiffany :-)

    Lana :

    A toi Léomète

    Léomète :

    Merci ! Bonsoir Tiffany ! ;-)

    Tiffany Schneuwly :
    Bonsoir Léomète!

    Léomète :
    Tu as toujours écrits, sur différents supports, depuis petite je crois. Comment passe t’on au stade de l’édition ? C’est un cap ; les exigences de la maison d’édition doivent être lourd. Comment ça se passe concrètement ?

    Tiffany Schneuwly :
    Je crois que se sont les exigences des lecteurs qui sont les plus lourdes! (rires) J'ai publié mon premier roman, encouragée par ma maman, auprès d'une petite maison d'édition. Cet éditeur ne poussait pas franchement ses auteurs à travailler leurs textes. Du coup, la naïveté de mon premier récit a réussi à convaincre certains lecteurs, mais d'autres se sont montrés plus critiques, et je les en remercie. Je crois que le meilleur moyen de passer ce cap, c'est de se confronter aux avis des lecteurs, ce sont eux qui ont le plus à nous apprendre. J'ai eu la chance de pouvoir rééditer mom premier roman et je suis d'ailleurs en train de le retravailler. J'essaie de tenir le plus possible compte des premières critiques que j'ai reçues. Ensuite, j'ai croisé la route d'autres éditeurs qui m'ont directement mise en contact avec des correcteurs. Et c'est un soutien non négligeable que je suis bien contente d'avoir! voilà!

    Léomète :
    Merci Tiffany ! ;-)

    Tiffany Schneuwly :
    Je t'en prie! ;-)

    Lana :
    Je vais me permettre de poser une question de la part de Laetitia qui n'a malheureusement pas pu être parmi nous ce soir :
    « Pourquoi la figure de l'ange est très présente dans tes romans? Quelle signification/importance ont ils pour toi? »

    Tiffany Schneuwly :
    Ah! Les anges! Oui, j'avoue, ce sont mes créatures fétiches! Et puis, ce sont aussi des personnages chers à ma maman (dont je suis très proche). Quand j'ai choisi d'écrire ma première histoire, j'ai tout de suite su que je voulais me diriger vers le fantastique, car c'est mon domaine préféré. Les anges se sont imposés naturellement car ce sont des créatures qui me fascinent et auxquels je n'ai pas de peine à croire. Et puis, j'avais envie d'explorer un autre domaine que celui de la sorcellerie et du vampirisme! :-) voilà!

    Lana :
    Pourrais-tu partager avec nous ta manière de procéder du moment où une idée germe dans ta tête au moment où tu mets le point final à un roman ?

    Tiffany Schneuwly :
    Bien sûr! Je commence généralement par choisir un thème que je veux travailler, et je cherche de suite un titre pour le roman. Etrangement, si je n'ai pas le titre, j'ai de la peine à me lancer. Ensuite, je choisis mes personnages et je fais une fiche descriptif pour chacun d'entre eux. Bien sûr, il arrive parfois que certains personnages s'invitent en cours d'écritire et n'étaient pas prévus à la base. Mais ils passent également par la case "description". Ensuite, je décris chapitre par chapitre ce qui va se passer. Pas dans les détails, juste un paragraphe par chapitre. ça me permet de garder un fil conducteur durant l'écriture et de ne pas me laisser entraîner par mon imagination qui risque de faire partir l'histoire dans tous les sens et de la faire perdre en cohérence. voilà!

    Lana :
    Merci. Sélène, c'est à toi.

    Sélène :
    Je sais que c'est une question qui revient souvent mais... j'aimerais tout de même te la poser à Toi.

    Tiffany Schneuwly :
    Et j'y répondrai volontiers! ;-)

    Sélène :
    Quels sont tes "rituels d'écriture" ? Comment te mets tu en "condition" pour écrire, qu'est ce qui te porte ?? Ou te transporte plutot...

    Tiffany Schneuwly :
    Je n'ai pas vraiment de rituels, mais plutôt, comme tu le dis, des conditions. J'ai besoin de bruit autour de moi. J'ai plus de peine à écrire dans le silence. Je n'écoute pas non plus de musique car je me surprends trop souvent à chanter au lieu d'écrire. En général, j'allume la télévision sur une chaîne au hasard ou alors la radio. Je sais que beaucoup d'auteurs ont l'habitude d'écrire sur papier avant de transcrire leurs récits sur l'ordinateur. Pour moi, ce n'est pas le cas. Je confie directement tout à mon cher PC! En ajoutant encore mon canapé, je dirais que j'ai là tout ce qu'il faut pour être à l'aise et faire évoluer mes personnages!:-) voilà!

    Lana :
    A ton tour Sophie.

    Sophie :
    Alors... J'ai peur de faire une grosse boutade mais Tiffany, reprends-moi si je me plante.

    Tiffany Schneuwly :
    Est-ce que je dois avoir peur? :-p

    Sophie :
    Il me semble que "Entre deux feux" est déjà sorti, avec un autre éditeur (compte auteur ?). A présent, il sort avec un autre (non, oui, Sophie, arrête la picole).
    Comment s'est passé la réécriture ? As-tu tout recommencer ou juste repris ce qui te paraissait gênant ? La première édition était-elle ""irréfléchie"", rapide ? (je ne suis pas très claire :s)

    Tiffany Schneuwly :
    Tu as presque tout juste! ;-) Entre deux feux a été publié en décembre 2010 chez Mon Petit Editeur. MAis ce n'était pas du compte d'auteur. Cet éditeur ne fait rien payer à ses auteurs, mais travaille avec un système d'impression à la demande. Je vais peut-être commencer par expliquer pourquoi je change d'éditeur.

    En fait, c'est un peu le hasard qui m'a donné cette occasion. Une éditrice qui travaille chez Kirographaires Editions m'a contactée d'elle-même car elle avait lu un extrait de Entre deux feux et avait beaucoup aimé l'univers. Elle m'a donc parlé de la maison d'édition pour laquelle elle travaille et m'a demandé si je n'avais pas un manuscrit sous la main à lui transmettre. A ce moment-là, je n'en avais pas. Par contre, elle m'a expliqué la manière de travailler de sa maison et c'est cette maière de travailler qui m'a attirée. J'ai donc demandé s'ils pratiquaient auss les rééditions et elle m'a répondu positivement. C'est donc comme ça que l'occasion de donner un nouveau soufflre à l'histoire s'est présentée. Ensuite, comme je l'ai dit précédemment, Entre deux feux a été publié sous l'enthouisasme et l'impatience d'une jeune auteure qui voyait un rêve se réaliser. Ce n'étais franchement pas évident de prendre du recul, j'étais tellement pressée de tenir le roman entre mes mains. Je ne dirais pas que cette première édition était irréfléchie, mais effectivement rapide et surtout bâclée au niveau des corrections. J'ai donc opté pour les grands moyens pour la réédition :

    J'ai soumis ce premier tome à une correctrice et co-auteure avec qui j'ai l'habitude de travailler et qui fait des corrections draconniennes. Comme nous sommes très différentes l'une de l'autre, elle m'a permis de relever les grosses faiblesses du roman et de les corriger. J'ai aussi recruté des bêtas-lecteurs qui sont, en ce moment même, en train de lire ce tome avec les premières modifications que j'ai effectuées. Je compte sur eux pour déceler les derniers points qui ne sont pas cohérents et/ou trop naïfs! Bien sûr, l'histoire restera toujours la même, les personnes qui n'ont lu que la première édition n'auront aucune peine à enchaîner avec la suite.

    C'est une véritable aubaine pour moi de pouvoir retravailler ce tome mais, je ne le cache pas, une véritable épreuve pour moi. A bien des reprises je me suis dit "non, j'abandonne, je ne le réédite pas et je laisse tomber cette saga!" Mais, au final, je ne pouvais pas faire un coup pareil à ma mère et aux premiers lecteurs qui m'ont soutenue et ont cru en moi! Voilà!

    Lana :
    phero, c'est à toi.

    Phero :
    Merci Lana. Bon Tiffany, ne frappe pas hein, lol.

    Tiffany Schneuwly :
    heu... lol!

    Phero :
    Tu as fait 4 mains avec Suzanne que j'ai la grande chance de lire. Qu'est-ce que cela a modifié actuellement dans ta facon d'écrire?

    Tiffany Schneuwly :
    Beaucoup de choses! :-p En fait, j'ai eu tout à gagner en travaillant avec elle. Nous sommes tellement à l'opposé l'une de l'autre qu'on en devient parfaitement complémentaire. Depuis que j'ai écrit avec elle, j'ai appris à travailler avec plus de rigueur, à faire davantage attention à la cohérence, à ne pas me perdre dans des descriptions ennuyeuses ou inintéressantes et à mieux gérer les scènes d'action. Je lui dois vraiment énormément et j'ai franchement l'impression que j'ai plus gagné à écrire avec elle, qu'elle a gagné à écrire avec moi! voilà!

    Phero :
    Merci Tiffany :-)

    Lana :
    Léomète, c'est à toi.

    Léomète :
    Merci !
    Bon, une question un peu bateau, je le crains. Lorsque tu écris ; l’inspiration est‘ elle toujours aussi présente ou est’ elle plus capricieuse ? Est-ce quelque-chose que tu peux favoriser (de part l’endroit où tu écris par exemple, de part la lecture… ).

    Tiffany Schneuwly :
    Arf... comme beaucoup, je suppose, il m'arrive de souffrir de la page blanche. J'ai des périodes d'écriture, et des périodes de lecture. Et lorsque je suis dans une des périodes, impossible de la mélanger avec l'autre! J'ai trop peur d'être trop influencée par mes lectures lorsque j'écris. :-) Par contre, je m'insire énormément de mon vécu lorsque j'écris. Alors c'est vrai que j'ai souvent les sens en éveil et qu'une situation qui peut paraître banale dans la vie réelle peut tout à fait débloquer ma phase de page blanche et me redonner de l'inspiration! voilà!

    Lana :
    A-t-on le temps de faire encore un tour de table, Tiffany ?

    Tiffany Schneuwly :
    Oui, aucun problème pour moi! ;-)

    Lana :
    Dans ce cas : Quels sont tes auteurs fétiches ?

    Tiffany Schneuwly :
    J.K. Rowling restera mon modèle, sans hésitation! Sa saga HP m'a accompagnée durant toute mon enfance et mon adolscence. Elle est suivie de près par D. J. MacHale, auteur, entre autres, de la saga Bobby Pendragon. Sinon, j'ai aussi beaucoup d'admiration pour les auteurs francophones tels que Brussolo et Pierre Bottero. Voici pour les grands noms! Maintenant, depuis que j'écris, j'ai découvert énormément d'auteurs encore peu ou moyennement connus qui ont énormément de talent et que j'apprécie tout autant. Je citerais notamment notre cher Frédéric Livyns! ;-) voilà!

    Lana :
    Merci. Sélène, c'est ton tour.

    Sélène :
    Le fantastique est apparement ton domaine de prédilection, mais envisage-tu ou désirerais-tu de changer de registre ?? Est-ce le fantastique qui fait partie de ton inspiration ?

    Tiffany Schneuwly :
    Changer de domaine, pas forcément. Par contre, j'aime travailler le fantastique sous toutes ses formes. Entre deux feux pourrait se rapporcher de l'univers fantastique de Harry Potter (monde des humains et monde des anges, attention, je n'ai pas la prétention de dire que mon histoire vaut cette magnifique saga, bien loin de là!!), Le Requiem d'un Soupir était plus proche d'une histoire vraie que du fantastique. Maintenant, je travaille un thriller, toujours basé sur le fantastique. Et j'ai également un projet d'une nouvelle saga qui tirera plus sur la fantasie que sur le fantastique. Renoncer au fantastique, je ne sais pas si j'y parviendrai un jour. Les seuls fois où j'ai plus ou moins réussi à m'en défaire, c'était lorsque j'écrivais des pièces de théâtre! Voilà!

    Lana :
    A toi, Sophie.

    Sophie :
    Eh bien je vais profiter de cette dernière question pour parler du forum. Merci de participer à l'interview-chat. Comment as-tu connu le forum ? Quelque chose t'a poussé à venir ? Le conseillerais-tu à de jeunes auteurs ? (on est pas chauvins, sinon).

    Tiffany Schneuwly :
    Je l'ai connu grâce au grand gourou Lana! Je la connaissais un peu car je l'avais croisée sur le forum de Val Sombre et, par la suite, je lui ai proposé de lire Le Requiem d'un Soupir. On a discuté plus longuement et, au fil de la discussion, elle m'a reparlé de ce forum. Ajoutez à ça le fait que Laetitia n'a pas arrêté de me chanter ses louanges, et j'ai eu tout de suite envie de venir y faire un tour. Je ne suis d'ailleurs pas déçue du tout! Alors, oui, je le conseillerais à des jeunes auteurs! C'est un excellent moyen de faire un peu parler de soi, de partager son expérience et de retirer également des leçons des réactions des autres membres! On a tout à y gagner en venant y faire un tour! voilà!

    Lana :
    Merci Tiffany. phero, c'est à toi.

    Phero :
    Merci Lana. Tout d'abord Tiffany, merci pour le compliment ca me va droit au coeur :-)

    Tiffany Schneuwly :
    Je t'en prie! :-)

    Phero :
    Ensuite, je profite que tu ais parlé de théatre. Je sais quetu touches également à la comédie musicale. N'as tu jamais eu envie de transposer l'univers de ta saga entre deux feux dans ce domaine? Je crois que ca rendrait bien!

    Tiffany Schneuwly :
    :-) je crois que tu commences à me connaître. Oui, ça me plairait énormément. Mais une comédie musicale est un projet gigantesque. Si je dois réussir à réaliser ce rêve, je me lancerais plutôt d'abord avec une pièce qui tire moins sur le domaine du fantastique, je l'avoue, par choix de facilité! Mais c'set un projet que je garde en tête et que je pourrai remettre au goût du jour lorsque j'aurai un peu plus d'expérience dans la mise en scène d'une comédie musicale! Voilà!

    Phero :
    Merci :-)

    Lana :
    Léomète, une dernière question ?

    Léomète :
    Merci.
    Quels sont les aspects les plus sympathiques et au contraire les moins agréable lors de l’écriture de tes romans ? (Désolé ça doit revenir souvent ! :-/)

    Tiffany Schneuwly :

    (aucun souci!!) Les plus sympathiques, je dirais le sentiment de pouvoir tout contrôler. je prends énormément de plaisir à voir évoluer mes personnages, à essayer de travailler leurs réactions, leurs façons de voir les choses, et les faire grandir... La chose la moins agréable, pour moi, c'est la gestion du suspens. C'est mon principal point faible. J'avoue, je ne suis pas une bonne lectrice. Il m'arrive à de nombreuses reprises dans un moment fort du roman de faire une pause et de sauter à la dernière page pour être sûre que je ne vais pas être déçue (non!! pas taper!!). Alors du coup, j'ai trop tendance à vouloir ménager mes propres lecteurs, et j'en oublie de gérer ce fameux suspens! voilà!

    Lana :
    Il est malheureusement déjà l'heure de clôturer la séance et de libérer notre invitée. Un grand merci pour ta présence ce soir, Tiffany. Un moment de partage très enrichissant avec une auteure sympathique. J'espère que tu as passé un très bon moment. Je tiens à signaler que nous aurons l'occasion de t'accueillir à nouveau très bientôt pour une rencontre-débat sur l'asthme, cette maladie qui est le thème principal de ton roman « Le Requiem d'un soupir ». Nous communiquerons la date de cet événement dès que nous l'aurons fixée ensemble.

    Tiffany Schneuwly :
    Un tout grand merci à vous tous pour votre accueil, votre enthouisasme et votre intérêt! Je me réjouis de pouvoir renouveler l'expérience en axantun peu plus la discussion sur ce thème qui me tient à coeur! Merci encore à tous!!

    Lana :
    Merci à toi. ;-)

    Sophie :
    Merci Tiffange .

    Sélène :

    Merci ma Tiffange !!

    Léomète :
    Merci à toi !!! ;-)

    Phero :
    Merci à toi Tiffany et bonne soirée à toutes et tous :-)

    Tiffany Schneuwly :
    Oui, bonne soirée à tous et à tout bientôt!! (Merci Léomète)
    22h34, Fin de la séance

    ** Tous droits réservés au blog Les Chroniques de Lana ** 

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    Le facteur passe et ma P.A.L. grandit.

    Et voici le contenu du colis de la dernière fois :



    Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Henri Loevenbruck (chose très improbable, mais bon...), je vous invite à découvrir un peu cet auteur en lisant l'interview-chat qu'il avait eu la gentillesse de nous accorder. Une mise à nu très intéressante qui nous montre que malgré sa notoriété Henri Loevenbruck est une personne très abordable, très sympathique et qui a su garder une âme d'enfant.


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    Mais, entre-temps, le facteur est repassé.... et m'a apporté un nouveau paquet, un peu plus gros que le précédent. (Pas de photo du colis cette fois-ci : je n'ai pas pu résister à l'envie de le déballer en montant les escaliers et dans mon empressement l'emballage a bien souffert. ^^)

    En revanche, voici les deux ouvrages (oui, deux. Ce qui expliquait le ventre bien gonflé du paquet. ;-) ) qu'il contenait (et que j'ajoute avec joie à ma P.A.L. (= pile à lire. Je précise pour les non-initiés. Hein ma Françoise ? ^^).

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    Tout d'abord, un ouvrage hors-collection des éditions Le Pré aux Clercs qui sortira le 21 mars prochain.



    On nous promet un guide ultime de la survie hors de la civilisation. Je vous dirai si après lecture de cet ouvrage je pense qu'on peut espérer devenir un héros de l'émission Koh-Lanta (faire du feu les doigts dans le nez, construire un magnifique abri avec quelques bouts de bois et quelques feuilles, maniement de boussole...).

    Découpé en six chapitres principaux (oui, j'avoue que j'ai déjà feuilleté vite fait. Je suis une vilaine curieuse. ^^) ce guide semble contenir toutes les bases pour devenir un Robinson Crusoé chevronné :

    - Un bon départ : équipement de base, outils et accessoires
    - S'abriter : bivouacs, abris de fortune et cabanes en rondins
    - L'eau : trouver une source, conserver de l'eau, creuser un puits
    - Le feu : comment faire du feu (sans allumettes), le feu comme signal de détresse
    - Se nourrir : ressources de la nature, chasse et pêche
    - Pour aller plus loin : lire une carte, s'orienter, construire un radeau.

    Les auteurs sont deux baroudeurs inlassables ayant plus de 10 ans d'expériences dans le milieu de la survie en pleine nature.


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    Le deuxième ouvrage est bien différent du premier : c'est un roman. Et un roman de qui ? De Sire Cédric ! Je dirais même plus : me voici en possession de la réédition de l'oeuvre de Jeunesse de Sire Cédric. Comme tous les romans de cet auteur, celui-ci est déconseillé aux âmes sensibles.

    La sortie est imminente : 14 mars 2013. 
    J'ai hâte de découvrir ce tout premier roman de Sire Cédric. Ayant beaucoup apprécié "Le premier sang" (dont vous trouverez la chronique ici), je suis curieuse de voir si ce premier ouvrage était déjà bon.
    J'allais oublier : une interview-chat de Sire Cédric est disponible par ici pour les curieux.