menu déroulant essai

Rechercher dans ce blog

mercredi 20 juillet 2011

Ma critique de : "L'obélisque" de Howard Gordon

375 pages
Editeur : Michel Lafon
Date parution : (juin 2011)
Origine : Etats-Unis
Traduction française de Jean-Noël Chatain

Voici mon avis concernant "L'obélisque" de Howard Gordon.
Jetons tout d'abord un oeil à la couverture.
Une plate-forme pétrolière en pleine tempête, un cadran de montre... Rien qu'en regardant cette illustration on entre dans l'univers de ce roman : du danger, des enjeux internationaux, de la pression... La mention qui est faite en bas de couverture et nous signale que cet ouvrage est l'oeuvre du "créateur de 24 heures chrono" nous fait tout de suite penser que nous aurons droit à une histoire contre la montre.

Voici le résumé figurant au dos de l'ouvrage :
"Les talents de négociateur et les compétences tactiques de Gideon Davis lui ont valu le rôle de pacificateur dans les conflits sensibles du monde entier. Sa nouvelle mission : récupérer pour Washington un agent double de l'Asie du Sud-Est qui n'accepte, paraît-il, de ne se rendre qu'à lui. Cet agent, c'est Tillman Davis, son frère. Les deux hommes ne se sont pas vus depuis des années...
Mais plutôt que de se livrer, Tillman prend en otage un membre du gouvernement. Gideon est alors contraint de débarquer dans un pays déchiré par de violents combats pour atteindre l'Obélisque, une plate-forme pétrolière ultramoderne envahie par des terroristes dirigés par... Tillman lui-même ! Entraîné dans une course contre la montre, il doit ramener son frère à la raison et empêcher une conspiration internationale de provoquer une hécatombe.

Pour obtenir la paix, il devra déclencher la guerre..."

Rien qu'à la lecture du résumé, j'ai commencé à saliver. Ce thriller me semblait être rempli de promesses. Après avoir lu les premiers chapitres, je me suis rendue compte que cette histoire n'était pas à la hauteur de l'idée que je m'en étais faite. Elle était bien au-delà ! Une fois que je me suis plongée dans sa lecture, j'ai eu beaucoup de mal à lâcher ce livre. "Addictif", "haletant", "passionnant", semblent être les adjectifs qui qualifient le mieux ce que j'ai pu ressentir. Comme toute mère de famille je suis obligée de faire des pauses lorsque je lis. Ce fut un véritable déchirement, une torture de ne pas pouvoir découvrir cette histoire d'une traite ! Un peu comme quand on regarde un bon film à la télévision et que des pages de pub font leur apparition au moment le moins opportun. Heureusement pour moi, les chapitres ne sont pas très longs. Certains sont même très courts. Ce qui permet de continuer à avancer sa lecture tout en surveillant la cuisson du repas par exemple. (J'ai horreur d'interrompre ma lecture en plein milieu d'un chapitre. Je suis comme ça, je n'y peux rien. ^^)
Bref, j'ai finalement réussi à dévorer ce roman en deux jours. 

Mais qu'est-ce qui a bien pu provoquer cette sensation de manque intense, cette addiction ?
Tout d'abord, en lisant ce thriller j'ai eu l'impression de regarder un très bon film d'action. Pas étonnant puisque Howard Gordon, l'auteur, est à la base scénariste de séries télé comme "24 heures chrono" ou "X-files". ;-) C'est avec brio qu'il a su utiliser son savoir-faire et son expérience pour nous pondre ce roman haletant. Pas de temps mort. De l'action, du suspense, des surprises, de l'émotion, ... tout y est ! Le temps du héros Gideon Davis est compté et l'intrigue se déroule à un rythme effréné. Pas le temps de s'ennuyer. Pas moyen de décrocher. A chaque fin de chapitre on n'a qu'une seule envie : vite enchaîner sur le chapitre suivant pour connaître la suite ! 
On sent donc une parfaite maîtrise de l'intrigue et du suspense. Mais qu'en est-il des personnages ?
J'ai tout de suite accroché au principal protagoniste. Il est très attachant. C'est le type "bon" qui rêve de voir la paix régner sur le monde. Il préfère régler les conflits à coups de négociations plutôt que par les armes. D'ailleurs, il refuse de toucher à la moindre arme. Son frère, Tillman, est son opposé : il aime le combat, la guerre. Pour lui, la paix ne peut s'obtenir qu'en faisant usage des armes. Cette divergence d'opinion est à l'origine de leur "rupture" de contact. Vous me direz que les personnages semblent stéréotypés : le gentil qui ne veut pas de bagarre et le méchant qui ne pense qu'à jouer les Rambo. Il s'avère que ces deux personnages nous laissent découvrir une autre part de leur personnalité. Ils sont finement travaillés et, au fil des épreuves qu'ils traversent, on se rend compte qu'ils changent. J'ai tout particulièrement aimé l'évolution du héros : l'auteur n'a pas hésité à le faire souffrir (et pas uniquement physiquement !), à le malmener, à l'amener dans un conflit interne intense afin de nous offrir un personnage ciselé. Gideon reste un personnage sympathique du début à la fin de l'histoire mais il devient différent. J'ai été touchée par sa ténacité et son courage.
Parmi les personnages que j'ai vraiment aimés, se trouve aussi Kate Murphy, la responsable de la plate-forme pétrolière. Un petit bout de femme pleine de ressources, de courage, de rage de vaincre. Une héroïne avec une forte personnalité qui vaut le détour.


En conclusion : Un thriller qui se dévore comme un bon film. Si vous aimez les histoires qui vont à cent à l'heure, ce roman est pour vous. En ce qui me concerne, "l'obélisque" a été un véritable coup de coeur.
J'espère que Howard Gordon n'a pas l'intention de s'arrêter là et qu'il nous écrira d'autres romans aussi passionnants.

Je remercie chaleureusement Karine du forum Club de lecture et les éditions Michel Lafon pour ce merveilleux roman offert en partenariat. 
  et   

vendredi 8 juillet 2011

Prochaine lecture en partenariat !

Je viens tout juste d'apprendre que j'avais été sélectionnée pour donner mon avis sur le roman suivant :



J'attends donc sagement le petit colis dans ma boîte aux lettres et je remercie Karine du forum Club de lecture et les éditions Michel Lafon.

Future lecture en partenariat avec :


et

mardi 5 juillet 2011

Ma critique de : "Inazuma eleven" de Tenya Yabuno


192 pages
Editeur : Kurokawa
Date parution : (avril 2011)
Origine : Japon
Traduction française


Voici ma critique de : "Inazuma eleven" de Tenya Yabuno.

Cet ouvrage est au format poche, bien pratique pour le glisser dans le sac. La couverture est recouverte d'une jaquette très colorée qui donne tout de suite le ton : pas de doute ! Il s'agit d'un manga footballistique ! Les jeunes adeptes de mangas ne pourront qu'être comblés par cette illustration "héroïque" sur le devant et humoristique à l'arrière.

Voici le résumé figurant au dos de l'ouvrage :
"Mark Evans, leader du modeste club de football du collège Raimon, tente de ranimer la flamme d'Inazuma Eleven, une équipe légendaire composée de membres ayant chacun une technique de jeu foudroyante. Envers et contre tous, ils se lancent à la poursuite de leur rêve ! "


Allons-y ! Parlons un peu des personnages.

Parmi les personnages les plus importants, Mark Evans, capitaine de l'équipe de football de son collège. Mark m'est apparu avec un double visage : tantôt amusant, à la limite du ridicule, tantôt attendrissant et poussant à l'admiration. Mark est un personnage que je qualifierais de tenace, coriace, courageux. Il a un rêve et il est certain de pouvoir le réaliser.

Vient ensuite le fabuleux Axel Blaze, buteur de talent qui a arrêté le football suite à un événement dramatique. Il a perdu toute envie de jouer mais, Mark Evans le pousse à retourner sur le terrain.

La méchante de service n'est autre que la fille du directeur du collège, Nelly Raimon. Elle cherche à anéantir le club de football du collège.

Nous trouvons bien entendu aussi les joueurs de l'équipe menée par Mark Evans ainsi que ceux des équipes adverses.

Passons à mon avis général sur ce livre.

Tout d'abord, je tiens à signaler que "Inazuma Eleven" est le tout premier manga que j'ai eu l'occasion de lire. Je pensais que j'aurais du mal à m'habituer au sens de lecture (de la dernière à la première page et de droite à gauche) mais, à ma grande surprise, il ne m'a fallu que cinq minutes d'efforts intense avant d'acquérir le réflexe de ce mode de lecture. Je trouve même la lecture de manga plutôt amusante. Ma fille aînée a elle aussi très vite pris le pli.

Je n'avais peut-être jamais lu de véritable manga avant celui-ci mais j'ai l'occasion de voir très souvent des dessins-animés japonais (quand on a des enfants, on ne peut pas passer au travers ! ;-) ) et j'ai pu constater que le style graphique du livre était très fidèle à ces séries animées. On y retrouve les mêmes éléments de base que dans la plupart des adaptations télévisées : de l'humour très nippon, des personnages qui s'affrontent (les gentils contre les méchants), des super pouvoirs et bien entendu, ce sont toujours les gentils qui finissent par gagner.

Pour ceux qui connaissent, je dirais que ce manga est un mélange de "Olive et Tom" et de séries comme "Dragon Ball" ou "Beyblade Metal fusion". Ma fille aînée étant une grande fan de Beyblade et de Pokémon, elle a beaucoup insisté pour lire "Inazuma eleven". ;-)

Il semblerait (après avoir fait quelques recherches sur internet) que ce manga soit inspiré d'un jeu de rôle du même nom sur Nintendo DS ainsi qu'une série anime. Je ne peux malheureusement pas comparer la version jeu, la version anime et la version "littéraire", ne connaissant pas du tout les deux premiers éléments.


Mes regrets :

J'émettrai tout de même deux petits bémols (très personnels, je l'avoue) : tout d'abord, je suis un peu déçue par les images en teintes de gris. J'aime quand il y a de la couleur, mais apparemment, ce n'est pas le cas dans les mangas. Les illustrations sont tout de même très belles en noir et blanc.
Ensuite, je suis un peu restée sur ma faim en arrivant à la "fin" : "à suivre dans volume 2" ! Quelle terrible frustration ! En même temps, c'est ce qui pousse à acheter le reste de la série. ;-)

En conclusion :

Ce manga était mon tout premier manga et je n'en regrette pas la lecture. J'ai passé un bon moment de détente avec des personnages sympas et une intrigue pleine de surprises. Je n'aime pas le football mais j'ai pris plaisir à lire "Inazuma Eleven" pour son côté humoristique. Je suis certaine que les amateurs du genre ne seront pas déçus.
Un grand merci à Babelio et aux Kurokawa pour m'avoir permis de découvrir ce titre lors d'un partenariat "Masse critique" spécial bande-dessinée.