menu déroulant essai

Rechercher dans ce blog

mardi 23 novembre 2010

Ma critique de "Extras"

432 pages
Editeur : Pocket Jeunesse (2008)
Origine : Etats-Unis
Traduction française


Voici ma critique de : « Extras » par Scott Westerfeld.

Tout d'abord parlons de la couverture du livre : la photo représente Aya Fuse, l'héroïne de ce volet. La photo ne me plait pas forcément mais, c'est question de goût. Il y a tout de même un petit détail qui tempère mon avis négatif : l'interface de l'écran oculaire qui rehausse un peu le côté un peu fade de la photographie et suggère l'univers futuriste de ce livre.

Voici le résumé figurant au dos de l'ouvrage :

"Dans le monde de l'extrême beauté, seule compte la célébrité.


Plusieurs années se sont écoulées depuis que la rebelle Tally a renversé le système des Uglies, des Pretties et des Specials. Débarrassé de ces castes, le monde connaît une véritable renaissance, sous le regard permanent de mille millions de caméras. La société n'est plus qu'une gigantesque émission de télé-réalité. La célébrité règne sur le monde.
Une chose pourtant n'a pas changé : les moins de seize ans ne sont pas censés se montrer en ville. Surtout quand on est une Extra comme Aya, une anonyme au rang facial ridicule. Sa seule chance de s'arracher à la médiocrité : claquer sur le nouveau réseau une histoire inouïe et... dangereuse."



Allons-y ! Parlons un peu des personnages.
La figure dominante de ce tome s'appelle Aya Fuse. Comme l'indique le résumé, cette jeune fille rêve de quitter l'anonymat et de figurer dans le top 1 000 des célébrités. Pour cela, un seul moyen : trouver un scoop à diffuser sur le réseau pour faire monter sa côte de popularité. Elle ne se sépare jamais (de son plein gré) de Moggle, sa vidéocam qui est à la fois un moyen de récupérer des images croustillantes à divulguer sur son blog personnel mais aussi un précieux allié pour l'aider à s'échapper de sa chambre.
Deux autres nouveaux personnages dont je retiendrais les noms sont Frizz et Hiro.
Frizz est un jeune homme populaire à face de manga incapable de mentir : il a créé ce qu'il appelle "la sincérité radicale". Une petite opération du cerveau lui rend impossible tout mensonge ou secret.
Hiro n'est autre que le grand frère d'Aya. Il est l'un des meilleurs claqueurs du réseau et jouit d'un rang de célébrité assez élevé.
Nous retrouvons aussi Tally youngblood, David, Shay et Fausto, les héros des trois volets précédents qui n'ont ici qu'un rôle secondaire même s'il revêt une certaine importance dans le dénouement de l'histoire.



Passons à mon avis général sur ce livre.
Ce quatrième tome fait partie de la trilogie Uglies/Pretties/Specials. Non. Je ne dis pas n'importe quoi. Ce volume est la suite des trois tomes précédents même s'il ne s'agit plus de l'histoire de Tally et que les événements se déroulent plusieurs années après le reste de la série.
Ce coup-ci, il est question de l'histoire de Aya Fuse, personnage pour qui on se prend vite de sympathie. Cette gamine rusée qui cherche par tous les moyens à remonter dans le classement de la célébrité finira par découvrir qu'il est parfois bon de tenir sa langue. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue.
Les premiers tomes de la série traitaient de l'importance du physique chez les adolescents. "Extras" traite de l'importance de la popularité chez les jeunes. Je pense qu'il fera réfléchir beaucoup de jeunes : être célèbre mais à quel prix ?
Comme toujours le style de Scott Westerfeld est très agréable. Son univers est incroyablement riche et cohérent. Plusieurs fois pendant ma lecture je me suis surprise à penser : "Mais où va-t-il chercher tout ça ?"
Beaucoup d'action dans ce volet, peut-être plus que dans les précédents.
J'aime beaucoup le fait que Scott invente des termes dans cette série : nous avions eu droit à l'expression "intense" dans le deuxième tome et voici que nous nous retrouvons avec l'expression "claquer" qui signifie divulguer une information sur le réseau.

Un seul petit regret : Le roman se dévore comme les tomes précédents et on est presque déçu de tourner la dernière page en se disant que cette fois-ci, c'est vraiment fini. On en reprendrait bien encore un peu.


En conclusion : Ce tome vient clôturer la série Uglies avec brio. Il existe bien un tome 5 intitulé "secrets" mais, je ne le considère pas comme faisant partie de la série : c'est plus un petit guide qui nous permet de mieux comprendre le monde de Tally et celui d'Aya. Très intéressant aussi, avec de nombreux croquis.
C'est la deuxième série de Scott Westerfeld que je dévore avec toujours autant de plaisir. Croyez-moi, cet auteur vaut le détour !

vendredi 12 novembre 2010

Ma critique de "Vampire Academy, soeurs de sang".



314 pages
Editeur : Castelmore (8 octobre 2010)
Origine : Etats-Unis
Traduction française




Voici ma critique de :
« Vampire Academy, Soeurs de sang » par Richelle Mead.

Tout d'abord parlons de la couverture du livre (car c'est souvent le facteur déclencheur d'un achat de livre.). La couverture sombre, la grille noire portant les initiales de la « vampire academy » et la couleur rouge d'une partie de l'écriture donnent tout de suite le ton. Le personnage représenté semble être Rose. Je dis bien « semble être » car, si l'on retrouve le regard intrépide de la jeune fille, on ne peut pas en dire autant de ses cheveux qui sont censés être très foncés, presque noirs. Mais, c'est un détail. Personnellement, je vois cette couverture dans une librairie, je suis tout de suite tentée de prendre connaissance du résumé de ce roman dont le titre me titille déjà beaucoup.

Voici le résumé figurant au dos de l'ouvrage :

« Seule votre meilleure amie peut vous protéger de vos ennemis...
Saint-Vladimir est un lycée privé hors du commun: à l'abri des regards indiscrets, de jeunes vampires y apprennent la magie.
Rose Hathaway est une dhampir et elle doit assurer la protection de sa meilleure amie Lissa, princesse moroï.
Menacées au sein même de l'Academy, Lissa et Rose ont fugué ensemble, mais ont été ramenées de force derrière les hautes portes de Saint-Vladimir. Entre intrigues machiavéliques, rituels nocturnes inavouables et amours interdites, elles doivent rester sur leurs gardes: les Strigoï, vampires immortels et ennemis jurés des Moroï, pourraient bien faire de Lissa l'une d'entre eux pour l'éternité. »



Alléchant tout ça ! J'avais hâte de commencer ma lecture.
Après avoir lu les premiers chapitres je me suis dit que ça me rappelait vaguement un autre roman que j'avais lu quelques semaines auparavant : des vampires dans une école spéciale qui apprenaient à maîtriser la magie... Mais, au fil des pages, Vampire Academy s'est différencié de l'autre livre dont je ne citerais pas le titre mais que tous les lecteurs friands de bit-lit auront sûrement reconnu. Merveilleux ! Cette histoire avait son propre univers, sa propre intrigue et ses propres personnages.


Allons-y ! Parlons un peu des personnages.
Je commencerais par les deux héroïnes de l'histoire : Lissa et Rose.
Lissa est donc une princesse Moroï (Entendez par là qu'elle fait partie des gentils vampires.) et Rose est à la fois sa meilleure amie et sa gardienne. Tous les Moroï doivent avoir un ou plusieurs gardiens dhampirs (à moitié Moroï) pour les protéger des Strigoï (les vilains vampires). Vous suivez toujours ? Dans la première partie du roman, j'ai trouvé que le personnage de Lissa était un peu fade mais, en lisant la suite elle a commencé à prendre un peu plus de consistance. En revanche, j'ai tout de suite adoré le personnage de Rose, haut en couleurs ! C'est d'ailleurs à travers ses yeux que l'on entre dans l'histoire puisqu'elle en est la narratrice. Malgré mon âge avancé (non, ce n'est pas la peine d'insister je ne vous le dirais pas ! ) je me suis facilement identifiée à Rose. C'est une jeune fille forte, volontaire et intrépide qui, au fil du récit, se révèle avoir quelques points faibles. Un autre personnage auquel j'ai bien accroché est Dimitri, le mentor russe de Rose. Dimitri incarne le contrôle de soi et la force. Il inspire le respect. Les lecteurs masculins s'identifieront facilement à lui je pense.


Passons à mon avis général sur ce livre.
J'ai vraiment pris un grand plaisir à le lire. La lecture est agréable, le style clair, imagé, simple, tout à fait adapté à un lectorat d'adolescents mais... je ne suis pas convaincue que cet ouvrage soit recommandé aux jeunes adolescents. Je trouve que les thèmes abordés dans ce roman ne sont pas forcément adaptés à un public trop jeune. Il y a beaucoup d'allusion au sexe (Non ! Vampire Academy n'a rien d'un ouvrage érotique ! Mais, il y est souvent question de « coucher »). On y trouve aussi le thème de la drogue traité de manière originale. Et pour ajouter encore à ce petit bémol, je trouve que notre amie Rose a parfois un langage assez cru. Ce sont donc les principales raisons qui me poussent à dire que ce livre n'est peut-être pas forcément adapté à des enfants de 12 ans. Je le conseillerais plutôt à partir de 15 ans. Mais, ce n'est que mon opinion personnelle. En revanche, les jeunes-adultes et les adultes pourront apprécier cette histoire. N'ayez pas honte de plonger votre nez dans ce roman si vous n'êtes plus un ado depuis longtemps ! Si vous aimez les histoires de vampires sauce bit-lit, n'hésitez pas : ce livre est pour vous !


Juste un petit regret : j'aurais aimé voir plus d'affrontements entre Strigoï et gardiens Dhampirs, mais, peut-être est-ce au programme des tomes suivants ?


En conclusion je dirais que j'ai beaucoup apprécié de planter mes crocs dans cet ouvrage et que je suis impatiente de pouvoir lire la suite. Je remercie le site Babelio.com et les éditions Castelmore pour m'avoir permis de découvrir ce titre gratuitement.