Origine : France
Collection : Pandore
ISBN : 978-2-84228-499-2
Prix : 16€
Collection : Pandore
ISBN : 978-2-84228-499-2
Prix : 16€
Voici mon avis concernant "Les adversaires" de Fabien Clavel.
Voici le résumé figurant au dos de l'ouvrage :
"Depuis des millénaires, un tournoi oppose les anges de l'Ordre aux légions du Chaos. Ces duels à coups d'épées flamboyantes doivent rester inconnus des humains. Jusqu'au jour où la jeune Ayati est le témoin d'une de ces luttes à mort au bout de sa rue. Engagée malgré elle dans l'ultime bataille entre les deux clans d'immortels, elle devra risquer son âme et mettre en péril son amour, alors que le monde menace de basculer dans l'Apocalypse."
Mon avis concernant cet ouvrage :
Les adversaires est le premier roman que je lis de Fabien Clavel (et sûrement pas le dernier !). Il fait partie du trio d'inauguration de la collection Pandore des éditions Le Pré aux Clercs, aux côtés de Magies secrètes (dont vous retrouverez ma chronique ici : http://les-chroniques-de-lana.blogspot.fr/2013/01/mon-avis-sur-magies-secretes-dherve.html ) et de La dernière lame dont je vous parlerai dans ma toute prochaine chronique. ;-)
N'étant pas vraiment habituée à lire de la pure fantasy, j'avais un peu peur de me sentir perdue et de ne pas tout comprendre. Après avoir lu les premiers chapitres, je me suis sentie rassurée : l'histoire se passant dans notre monde, pas de grosse perte de repères. Et je dirais même plus ! Pour une fois, l'action se passe entièrement dans notre beau pays, pas loin de la Capitale, à Villejuif.
Mais parmi nos semblables vivent des créatures fantastiques : des anges et des démons. Ce qui me pousse à classer ce roman dans la catégorie Urban Fantasy.
Des anges et des démons, disais-je donc ? Oui. Fabien Clavel nous offre une version de l'Apocalypse entièrement revisitée. Le mythique affrontement anges/démons nous est montré sous un nouveau jour. Mais ce combat n'a rien de manichéen : ici, la frontière bien/mal n'est pas évidente. Parfois même, on se demande qui des démons ou des anges sont les plus mauvais.
L'Apocalypse selon Fabien Clavel, c'est un peu comme Koh-Lanta (en plus violent bien sûr. ^^) : à la fin, il ne restera qu'un survivant. Sept "candidats" , sept élus, sept "Philiaphores" pour être très précise, doivent s'affronter. De tous ces duels d'épées flamboyantes (comme les sabres-laser de StarWars mais en mieux !) ne sortira en vie que le vainqueur, celui que l'on nommera "El", celui qui aura l'honneur de devenir en quelque sorte le bras-droit, le porte-parole direct, de Dieu. La fin de ces combats marquera la fin de l'Apocalypse... pour les 372 ans à venir.
Mais cette fois, parmi les candidats figurent deux humains : Ayati et Driss. Et pour compliquer encore un peu les choses, Driss a signé un pacte avec le Diable, pensant que ça lui permettrait de sortir de sa vie minable. Quand il se rend compte de ce qu'il a fait, c'est trop tard : pas moyen de faire demi-tour. Driss est condamné à assumer son destin, qu'il le veuille ou non. C'est aussi le cas d'Ayati, jeune femme à la vie ennuyeuse qui passe ses journées à travailler au restaurant de ses parents. Sa vie bascule le jour où elle assiste bien malgré elle à un duel à mort. A partir de ce moment, Ayati se retrouve en danger et Tumaël, un veilleur (un ange qui a renoncé à ses ailes pour vivre comme les humains), fait son apparition pour la protéger.
Le seul petit reproche que je pourrais faire à ce roman, c'est l'abondance de termes relatifs à la mythologie angélique et démoniaque qui nous écrase un peu au tout début de notre lecture. Bien heureusement, on prend ses marques très rapidement en continuant à tourner les pages et on finit par tomber en admiration devant une "faune biblique" aussi fournie.
J'ai trouvé les personnages attachants, en particulier Ayati, Driss et Tumaël. Oui, je l'avoue, j'ai eu un sérieux faible pour Tumaël, cet ange qui n'aspire qu'à une chose, avoir un enfant et vivre comme un homme ordinaire et qui voit tous ses espoirs partir en fumée. J'ai aimé son côté torturé mais aussi son côté protecteur. Tumaël va tout faire pour sauver Ayati de la mort (quasi) certaine qui l'attend, une humaine ne pouvant pas faire le poids face à des créatures angéliques ou démoniaques. Tumaël est prêt à tous les sacrifices pour qu'Ayati s'en sorte. C'est un personnage très fort à qui je décerne un coup de coeur bien mérité. ;-)
Un autre point fort de ce roman : l'écriture fluide, entraînante et rythmée de l'auteur. Ce fut un véritable plaisir de dévorer cet ouvrage qui se lit tout seul.
Le choix des points de vue multiples est une excellente initiative : cette alternance nous permet de plonger dans l'univers des deux camps opposés. L'auteur fait d'ailleurs preuve d'une certaine neutralité ce qui, je pense, nous permet d'apprécier aussi bien les anges que les démons. Comme je le disais plus haut, anges et démons présentent des qualités mais aussi des défauts. Cette bivalence les rend plus humains, plus proches de nous et casse le cliché anges=le bien/ démons=le mal. Tout n'est pas noir ou blanc dans ce roman, tout est nuances de gris.
La fin m'interroge un peu : y aura-t-il une suite comme le laisse envisager le dernier chapitre ?
N'étant pas vraiment habituée à lire de la pure fantasy, j'avais un peu peur de me sentir perdue et de ne pas tout comprendre. Après avoir lu les premiers chapitres, je me suis sentie rassurée : l'histoire se passant dans notre monde, pas de grosse perte de repères. Et je dirais même plus ! Pour une fois, l'action se passe entièrement dans notre beau pays, pas loin de la Capitale, à Villejuif.
Mais parmi nos semblables vivent des créatures fantastiques : des anges et des démons. Ce qui me pousse à classer ce roman dans la catégorie Urban Fantasy.
Des anges et des démons, disais-je donc ? Oui. Fabien Clavel nous offre une version de l'Apocalypse entièrement revisitée. Le mythique affrontement anges/démons nous est montré sous un nouveau jour. Mais ce combat n'a rien de manichéen : ici, la frontière bien/mal n'est pas évidente. Parfois même, on se demande qui des démons ou des anges sont les plus mauvais.
L'Apocalypse selon Fabien Clavel, c'est un peu comme Koh-Lanta (en plus violent bien sûr. ^^) : à la fin, il ne restera qu'un survivant. Sept "candidats" , sept élus, sept "Philiaphores" pour être très précise, doivent s'affronter. De tous ces duels d'épées flamboyantes (comme les sabres-laser de StarWars mais en mieux !) ne sortira en vie que le vainqueur, celui que l'on nommera "El", celui qui aura l'honneur de devenir en quelque sorte le bras-droit, le porte-parole direct, de Dieu. La fin de ces combats marquera la fin de l'Apocalypse... pour les 372 ans à venir.
Mais cette fois, parmi les candidats figurent deux humains : Ayati et Driss. Et pour compliquer encore un peu les choses, Driss a signé un pacte avec le Diable, pensant que ça lui permettrait de sortir de sa vie minable. Quand il se rend compte de ce qu'il a fait, c'est trop tard : pas moyen de faire demi-tour. Driss est condamné à assumer son destin, qu'il le veuille ou non. C'est aussi le cas d'Ayati, jeune femme à la vie ennuyeuse qui passe ses journées à travailler au restaurant de ses parents. Sa vie bascule le jour où elle assiste bien malgré elle à un duel à mort. A partir de ce moment, Ayati se retrouve en danger et Tumaël, un veilleur (un ange qui a renoncé à ses ailes pour vivre comme les humains), fait son apparition pour la protéger.
Le seul petit reproche que je pourrais faire à ce roman, c'est l'abondance de termes relatifs à la mythologie angélique et démoniaque qui nous écrase un peu au tout début de notre lecture. Bien heureusement, on prend ses marques très rapidement en continuant à tourner les pages et on finit par tomber en admiration devant une "faune biblique" aussi fournie.
J'ai trouvé les personnages attachants, en particulier Ayati, Driss et Tumaël. Oui, je l'avoue, j'ai eu un sérieux faible pour Tumaël, cet ange qui n'aspire qu'à une chose, avoir un enfant et vivre comme un homme ordinaire et qui voit tous ses espoirs partir en fumée. J'ai aimé son côté torturé mais aussi son côté protecteur. Tumaël va tout faire pour sauver Ayati de la mort (quasi) certaine qui l'attend, une humaine ne pouvant pas faire le poids face à des créatures angéliques ou démoniaques. Tumaël est prêt à tous les sacrifices pour qu'Ayati s'en sorte. C'est un personnage très fort à qui je décerne un coup de coeur bien mérité. ;-)
Un autre point fort de ce roman : l'écriture fluide, entraînante et rythmée de l'auteur. Ce fut un véritable plaisir de dévorer cet ouvrage qui se lit tout seul.
Le choix des points de vue multiples est une excellente initiative : cette alternance nous permet de plonger dans l'univers des deux camps opposés. L'auteur fait d'ailleurs preuve d'une certaine neutralité ce qui, je pense, nous permet d'apprécier aussi bien les anges que les démons. Comme je le disais plus haut, anges et démons présentent des qualités mais aussi des défauts. Cette bivalence les rend plus humains, plus proches de nous et casse le cliché anges=le bien/ démons=le mal. Tout n'est pas noir ou blanc dans ce roman, tout est nuances de gris.
La fin m'interroge un peu : y aura-t-il une suite comme le laisse envisager le dernier chapitre ?
En conclusion :
Un coup de coeur pour ce deuxième ouvrage de la collection Pandore que je lis. L'auteur revisite le folklore biblique et en particulier l'Apocalypse avec beaucoup d'originalité. Une vision très personnelle du combat anges/démons qui sort des sentiers battus.
Un roman que je conseille aussi bien aux amateurs de fantastique que de thriller.
Un ouvrage qui vient confirmer la qualité de la collection Pandore et le talent des auteurs français du fantastique.
Un roman que je conseille aussi bien aux amateurs de fantastique que de thriller.
Un ouvrage qui vient confirmer la qualité de la collection Pandore et le talent des auteurs français du fantastique.
Je tiens à remercier chaudement les éditions Le Pré aux Clercs pour m'avoir permis de découvrir ce roman.