311 pages
Voici ma critique de :
« Le miroir de Drusilla» écrit par Jacques Sadoul.
« Le miroir de Drusilla» écrit par Jacques Sadoul.
Tout d'abord parlons de la couverture du livre :
Une très belle illustration 3D réalisée par Nathy représentant Drusilla, l'héroïne de ce roman, en train de se mirer dans un miroir. Avant même d'ouvrir l'ouvrage on peut se faire une petite idée de ce personnage : une femme plutôt jolie mais torturée, malheureuse... On se dit aussi que ce fameux miroir doit avoir une grande importance dans l'histoire pour être ainsi mis en avant aussi bien dans le titre que sur l'image. Ma curiosité a été piquée au vif et je me suis hâtée de passer à l'étape suivante : la lecture du résumé au dos de l'ouvrage !
Une très belle illustration 3D réalisée par Nathy représentant Drusilla, l'héroïne de ce roman, en train de se mirer dans un miroir. Avant même d'ouvrir l'ouvrage on peut se faire une petite idée de ce personnage : une femme plutôt jolie mais torturée, malheureuse... On se dit aussi que ce fameux miroir doit avoir une grande importance dans l'histoire pour être ainsi mis en avant aussi bien dans le titre que sur l'image. Ma curiosité a été piquée au vif et je me suis hâtée de passer à l'étape suivante : la lecture du résumé au dos de l'ouvrage !
Voici le résumé figurant au dos de l'ouvrage :
« Trois événements marquèrent cette soirée de janvier 2011 à Los Angeles, tous trois survinrent peu après le coucher du soleil. Une jeune femme alla boire un verre, mais était-elle vraiment une femme ? Un avocat d'assises acheta un miroir chez un antiquaire de Melrose Place, mais n'était-ce qu'un miroir ? Un homme fut abattu par des agents du gouvernement, mais était-il réellement humain ?
A Los Angeles, Drusilla mène une vie difficile, car elle n'est plus tout à fait humaine, avec une gamine qu'elle a adoptée et un vieil avocat qui possède un miroir dans lequel elle peut se contempler, telle qu'elle était il y a 2000 ans, quand elle était la soeur, amante et conseillère de l'empereur Caligula... Mais peut-on traverser des miroirs trempés par des siècles de solitude et de peur ?»
A Los Angeles, Drusilla mène une vie difficile, car elle n'est plus tout à fait humaine, avec une gamine qu'elle a adoptée et un vieil avocat qui possède un miroir dans lequel elle peut se contempler, telle qu'elle était il y a 2000 ans, quand elle était la soeur, amante et conseillère de l'empereur Caligula... Mais peut-on traverser des miroirs trempés par des siècles de solitude et de peur ?»
En voilà un résumé rempli d'interrogations et d'informations ! Après lecture de cette quatrième de couverture, on sait déjà qu'on va avoir affaire à une histoire surnaturelle : on nous mentionne tout de même trois fois que nous allons vivre une aventure auprès de créatures non humaines. Même si on ne sait pas encore précisément de quels genres de créatures il s'agit. Et encore ce miroir ! N'attendons pas plus longtemps et jetons-nous dans la lecture pour savoir ce qu'il en est vraiment !
Allons-y ! Parlons un peu des personnages.
D'un côté nous avons un trio formé de Drusilla, John Masters et Pearl. De l'autre, les membres d'un clan "d'élus". Quelques autres personnages avec un rôle secondaire peuplent aussi ce roman.
Drusilla / Masters /Pearl sont les personnages qui m'ont le plus marquée.
Drusilla est une "élue". Elle partagent la plupart des caractéristiques de nos traditionnels vampires (force et vitesse au-delà du commun, longévité, crainte du soleil, peau blafarde, corps froid, coeur qui ne bat plus, besoin d'ingurgiter du sang... en revanche, les élus n'attaquent pas les êtres vivants pour se nourrir. Ils se contentent de se rendre dans des abattoirs pour y quémander un verre de sang animal. Pas de crocs non plus : inutiles puisqu'il n'y a pas de morsure. Drusilla m'a touchée de par son côté humain : alors qu'elle n'est pas censée éprouver de sentiments, elle se découvre un instinct maternel qui la pousse à prendre sous son aile et à protéger une jeune fille nommée Pearl. En revanche, certains termes employés dans la bouche de Drusilla m'ont un peu choquée : "Darling" qu'elle utilise en s'adressant à Pearl. Pourquoi ce terme me dérange-t-il ? Tout simplement parce que Drusilla est censée avoir vécu sa vie d'humaine sous l'antiquité romaine et j'ai du mal à admettre qu'elle puisse utiliser un langage "moderne" aussi spontanément. Nous dirons qu'elle a dû évoluer au cours des 2000 ans de son existence mais je ne suis pas convaincue pour autant. Et surtout, ce même mot est utilisé par la propre soeur de Pearl : si bien que, parfois, quand les deux personnages se retrouvaient dans la même scène, j'avais un peu de mal à discerner laquelle des deux venait de parler. Ce n'est qu'un petit détail, passons à la suite du casting.
Pearl est une jeune fille sauvée et recueillie par Drusilla. Ce qui m'a frappée c'est le manque de maturité évidente dans son comportement vis à vis de Drusilla et John Masters mais aussi dans sa façon de parler. J'ai trouvé que c'était un peu inadapté pour une fille de 17 ans. Si l'âge n'était pas cité dans le récit, je me serais imaginée une fille beaucoup plus jeune.
John Masters est un influent avocat qui se prend d'affection pour Drusilla. Il accepte d'accueillir Pearl dans son foyer pour faire plaisir à Drusilla. Mais, au fil des jours, il apprendra à apprécier la jeune Pearl et la considérera comme sa véritable fille. Il détient le fameux miroir qu'il a récupéré chez son ami l'antiquaire.
Passons à mon avis général sur ce livre.
Une histoire plutôt agréable à lire dans l'ensemble. Quelques passages que je qualifierai de "neuneu" mais à côté de cela, de très bons moments de lecture.J'ai beaucoup aimé la technique des interludes entre les chapitres : ces interludes nous donnent petit à petit des indices sur le passé de Drusilla, sa vie en tant que vivante, sa mort, son réveil... Des petits bouts de puzzle que l'on prend plaisir à assembler au fil de notre lecture, des indices qui nous aident à comprendre le reste du récit. Je vais être franche : au début, je me demandais si je n'allais pas me lasser de ces interludes mais, en poursuivant ma découverte de ce roman je me suis rendue compte de leur importance capitale. Plus on avance dans l'histoire, plus elle en devient passionnante mais mystérieuse : ces interludes nous donnent les clés pour comprendre le pourquoi du comment. En refermant le livre, je me suis dit que c'était un système astucieux pour dévoiler les informations au compte-goutte et tenir en haleine le lecteur jusqu'à la dernière page.
Et le miroir ? me direz-vous. Ce miroir est particulier. Vous savez tous que les vampires sont censés ne pas se refléter (Quoi ? Vous n'étiez pas au courant ?). Il en est de même pour les "élus". Le seul moyen pour eux de se voir est de posséder ce fameux miroir dont il est question dans l'histoire, un miroir d'Arimanthie ! Je passe sous silence le reste de l'intrigue autour de cet objet précieux, je ne voudrais pas vous dévoiler toute l'histoire. ;-)
En conclusion Je conseille cette lecture à ceux qui souhaitent découvrir une autre "théorie" du vampire, un vampire sans crocs. Je remercie les Black Coat press - Rivière Blanche et Belisam'art, pour m'avoir permis de découvrir ce titre suite à un concours.